Le secteur forestier joue un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique en raison de sa capacité naturelle à séquestrer le carbone. En France, le label Bas Carbone, mis en place en 2019, offre un cadre pour valoriser et certifier les initiatives forestières qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet […]
Les projets forestiers LBC jouent un rôle crucial dans la capture du CO2 atmosphérique tout en favorisant la biodiversité. Quelles sont les méthodologies forestières approuvées par le Label Bas Carbone ? La méthode de boisement On désigne par « boisement » la conversion anthropique directe en stations forestières de terres qui ne l’étaient pas au […]
Entre 1900 et aujourd’hui, les températures mondiales ont augmenté de 1,1° en moyenne [1]. En France, c’est encore pire : entre la période 1961-1990 et aujourd’hui, elles ont connu une hausse de 1,5°. En cause, l’utilisation par l’Homme des combustibles fossiles (tels que le charbon, le pétrole et le gaz) qui produisent des gaz à effet de serre (GES). Une fois libérés dans l’atmosphère, ces derniers agissent comme une couverture autour de la Terre et retiennent la chaleur du soleil. Conséquence : le climat ne cesse de se réchauffer, ce qui accentue considérablement le dérèglement climatique et ses conséquences : montée des eaux, risque accru de catastrophes naturelles et d’épidémies.
Mesurer, Réduire, Contribuer : les Clés de la Décarbonation d’une Entreprise
Mis au point en 2004 par l’ADEME, le bilan carbone est le point de départ de toute stratégie pour éviter et réduire ses émissions de GES, et lutter ainsi contre le réchauffement climatique.
Les émissions de CO2 résiduelles désignent les quantités de Gaz à Effet de Serre (GES) qui sont inévitablement libérées dans l’atmosphère par une Organisation, et ce malgré les efforts déployés pour les réduire ou les éliminer. C’est pourquoi elles sont aussi qualifiées « d’incompressibles » ou de « fatales ».
Lorsque l’on parle de lutte contre le changement climatique, les termes « tonne équivalent CO2 », « équivalent CO2 » ou encore « CO2eq » sont souvent utilisés. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
L’agriculture est un secteur fondamental qui dispose de nombreux leviers pour atteindre les objectifs de décarbonation de la France.
Le crédit carbone est une unité de mesure utilisée dans le cadre des politiques de lutte contre le changement climatique qui permet de quantifier les émissions de gaz à effet de serre (GES) évitées ou réduites grâce à un projet de décarbonation.
La France a lancé en 2015 sa Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) avec comme objectif d’atteindre la neutralité carbone globale en 2050. Afin de réaliser cette ambition, le ministère chargé de l’écologie a travaillé conjointement avec de nombreux partenaires, scientifiques et professionnels pour donner naissance en 2019 au Label bas-carbone.
Le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié en 2023 est une nouvelle fois venu souligner l’urgence d’agir rapidement pour contenir le réchauffement climatique[1]. Parmi les pistes à privilégier, les marchés du carbone. Parce qu’ils fixent un prix à la Tonne d’équivalent CO2 sur la base de l’offre et de la demande, ces systèmes sont un levier supplémentaire (en plus de la trajectoire de réduction des entreprises) pour abaisser les émissions de gaz à effet de serre.
Les crédits carbone volontaires français sont parfois confondus avec les « quotas carbone », système de permis d’émissions négociables, issus de la réglementation européenne, qui ne concernent que les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre (GES). Pourtant, comme nous allons le voir, ils n’ont rien de comparable.
Le greenwashing, également connu sous le nom d’écoblanchiment, fait référence à une pratique menée par une organisation qui revendique des démarches vertueuses et/ou responsables alors qu’en réalité, ses actions ne paraissent pas alignées avec sa communication. Le greenwashing peut être factuel – non-respect d’une réglementation – ou supposé, lorsqu’il fait par exemple l’objet de controverses soulevées par des ONG. Quoi qu’il en soit, la communication extra-financière de l’organisation sera scrutée par ses clients et ses partenaires, et porte un risque d’image considérable.
Le terme de compensation carbone a longtemps été défini comme l’action de financer des projets de réduction ou de séquestration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère par un agent économique. C’est une démarche volontaire d’un agent économique, censé s’intégrer dans une stratégie de décarbonation globale de ce dernier après avoir mesuré ses émissions de gaz à effet de serre et établi un plan de réduction de celles-ci. Dernièrement, des discussions sémantiques sont apparues pour éviter toute confusion et clarifier l’objectif de ce mécanisme.