Tonne équivalent CO2 : qu’est-ce que c’est ?

Transition bas carbone
Publié le 25/01/2024Modifié le 22/04/2024
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Lorsque l’on parle de lutte contre le changement climatique, les termes « tonne équivalent CO2 », « équivalent CO2 » ou encore « CO2eq » sont souvent utilisés. Mais de quoi parle-t-on exactement ?

Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre (GES) responsable du changement climatique avec le méthane et le protoxyde d’azote. C’est donc lui que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a décidé d’utiliser comme unité de référence pour calculer l’impact de nos activités sur le réchauffement de la planète.    

L’unité utilisée, c’est la tonne équivalent CO2, une mesure qui permet de dresser un bilan des émissions par individu, par entreprise ou encore par pays.  C’est un outil commun de comparaison qui met tout le monde sur un pied d’égalité. 

Une tonne équivalent CO2 : des ordres de grandeur

Pour mieux comprendre à quoi correspond une tonne équivalent CO2, voici quelques exemples concrets1 : 

Une tonne équivalent CO2 permet de parcourir :   

  • 4 596 km en voiture thermique  
  • 4 348 km en avion
  • 9 671 km en voiture électrique
  • 423 729 km en TGV.   

Avec une 1 tonne équivalent CO2, on peut produire en moyenne : 

  • 2,4 télévisions (40 à 49 pouces) 
  • 2,9 climatiseurs ; 
  • 6 ordinateurs portables ; 
  • 32 smartphones ; 
  • 42 jeans ; 
  • 163 tee-shirts en coton ; 
  • 2 209 litres d’eau en bouteille. 

Avec une tonne équivalent CO2, vous pouvez aussi consommer : 

  • 0,2 année de chauffage au gaz ; 
  • 138 repas avec du bœuf ; 
  • 1 962 repas végétariens ; 
  • 15 621 heures de streaming vidéo. 

Plus globalement, sachez qu’un Français émet en moyenne 11 tonnes d’équivalent CO2 par an2. Or, pour respecter les Accords de Paris, il faudrait que chaque habitant de la planète bleue émette moins de 2,1 tonnes de CO2 … De quoi prendre conscience du chemin qu’il reste à parcourir. 

Les entreprises contribuent à cet effort en évitant et réduisant leurs propres émissions et par l’achat de crédits carbone volontaires qui permettent l’évitement ou la séquestration de gaz à effet de serres via le financement de projets de décarbonation (voir l’article dédié pour plus de détails).

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