


Le projet collectif AGROcarbone concerne 16 exploitations de grandes cultures ou polyculture-élevage suivies par la coopérative AGORA. Les exploitations sont situées dans l’Oise pour la majorité ou le nord du Val d’Oise. Les diagnostics carbone réalisés par la coopérative AGORA ont permis d’identifier les leviers pertinents pour améliorer le bilan carbone des exploitations. L’augmentation de la biomasse produite en interculture, courte ou longue, ainsi que l’augmentation de la matière organique restituée au sol, sous la forme d’amendement ou de restitution de paille, permettent d’augmenter le stockage de carbone dans les sols agricoles. Les exploitants ont également prévu de faire évoluer leurs assolements en intégrant des cultures moins consommatrices en intrants. Ceci permet de réduire une partie des émissions de gaz à effet de serre. Les indicateurs agro-environnementaux associés aux pratiques bas-carbone sont stables ou évoluent positivement avec la mise en œuvre des leviers. 2562 ha de grandes cultures sont concernés par le projet (2823 ha de SAU). L’objectif est d’accompagner la mise en place de pratiques bas carbone et la transition agroécologique des exploitations au cours des 5 ans du projet.
Crédit photo : CarbonAndCo

Le projet collectif AGROcarbone concerne 16 exploitations de grandes cultures ou polyculture-élevage suivies par la coopérative AGORA. Les exploitations sont situées dans l’Oise pour la majorité ou le nord du Val d’Oise. Les diagnostics carbone réalisés par la coopérative AGORA ont permis d’identifier les leviers pertinents pour améliorer le bilan carbone des exploitations. L’augmentation de la biomasse produite en interculture, courte ou longue, ainsi que l’augmentation de la matière organique restituée au sol, sous la forme d’amendement ou de restitution de paille, permettent d’augmenter le stockage de carbone dans les sols agricoles. Les exploitants ont également prévu de faire évoluer leurs assolements en intégrant des cultures moins consommatrices en intrants. Ceci permet de réduire une partie des émissions de gaz à effet de serre. Les indicateurs agro-environnementaux associés aux pratiques bas-carbone sont stables ou évoluent positivement avec la mise en œuvre des leviers. 2562 ha de grandes cultures sont concernés par le projet (2823 ha de SAU). L’objectif est d’accompagner la mise en place de pratiques bas carbone et la transition agroécologique des exploitations au cours des 5 ans du projet.
Crédit photo : CarbonAndCo

M. LE s’est engagé dans un projet agronomique pour la transition agroécologique de son exploitation. Il souhaite être accompagné par la coopérative pour ce projet et diminuer l’effort financier nécessaire grâce au financement complémentaire permis par les Crédits Carbone.Ses objectifs sont d’améliorer la vie biologique de ses sols, leur structure, et leur capacité à nourrir les cultures, qu’il considère dégradés suite à l’exportation répétées des pailles durant de nombreuses années.Pour mener à bien ce projet, M. L fait partie d’un groupe de progrès intitulé AgilEMC2 avec d’autres agriculteurs adhérents et s’est également engagé dans un programme de formation de 18 mois, intitulé Agrocursus, accompagné par sa coopérative EMC2. La surface du projet concerne l’ensemble de son exploitation Les principaux leviers envisagés visent à augmenter le stockage de carbone stable dans le sol grâce à l’amélioration de la biomasse des couverts d’intercultures, notammentPar l’optimisation de la composition des mélanges de variétés et d’espèces de couverts d’intercultures adaptées à ses sols et ses rotations,A l’adaptation des conduites culturales des couverts,À l’acquisition d’un semoir à dent pour semer en direct les couverts.Il a également acheté un semoir à engrais avec pesée embarquée permettant de moduler les apports au plus juste des besoins
Crédit photo : Coopérative EMC3

Madame J. possède une exploitation céréalière dans la petite région naturelle du Rupt de Mad jouxtant le lac de la Madine. Son exploitation comporte une SAU de 120 hectares de terres arables. Le but du projet de Madame J. est d’améliorer la fertilité et d’augmenter la matière organique de ses sols grâce à plusieurs leviers : -Tout d’abord la réduction de moitié de la quantité de compost qu’elle épandait auparavant sur son exploitation afin de diminuer les émissions dues au processus de compostage.-La réduction de la fertilisation azotée, afin de diminuer les émissions de protoxyde d’azote, permise par : les intercultures qui en apportent en se dégradant, grâce à la modulation intra parcellaire qui permet de mettre la bonne dose au bon endroit et ainsi d’en utiliser moins, en changeant de forme notamment en passant de la solution à l’ammonitrate sur une partie de son exploitation pour diminuer la volatilisation de la solution.-L’introduction de plantes compagnes dans le colza pour perturber les ravageurs et ainsi diminuer les IFT mais aussi la fertilisation grâce à l’azote qui est captée par la plante compagne.-Enfin par l’augmentation des surfaces semées, l’amélioration des techniques de semis et le changement pour des espèces plus adaptées dans les couverts d’intercultures afin de produire davantage de biomasse et ainsi de capter le maximum de carbone pour le stocker durablement dans le sol.L’objectif de l’exploitante à travers la démarche carbone est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en stockant du carbone et en augmentant sa matière organique pour améliorer la résilience de son exploitation.
Crédit photo : Raphaël Lecocq

L’exploitation de M. R est une exploitation de type polyculture élevage allaitant située dans la petite région naturelle de l’Argonne. Elle comporte une surface agricole utile de 485 hectares dont 291 hectares de grandes cultures. Le but de l’exploitant est d’engager la transition agroécologique de son exploitation en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre afin d’améliorer son impact environnemental grâce à l’utilisation de multiples leviers agronomiques, non encore mis en place sur son exploitation. Les principaux leviers agronomiques mis en œuvre sur son exploitation visent essentiellement à stocker du carbone stable dans les sols :-Par l’augmentation de la production de biomasse des couverts permis par l’optimisation de la composition des mélanges de variétés et d’espèces de couverts d’intercultures adaptées à ses sols et ses rotations ainsi que l’adaptation de leurs conduites culturales. Ces derniers ont pour vocation de protéger et nourrir les sols ainsi que de capter de l’azote.-L’implantation de luzerne permet de couvrir et structurer le sol, de participer aux désherbages des parcelles par les fauches successives et ainsi que de baisser l’IFT, elle assure au troupeau une autonomie protéïque mais aussi une réduction de la dépendance de l’exploitation à l’azote minéral.-L’apport de fumier en plus sur les parcelles en terre labourable permet d’être moins dépendant de l’azote minéral et d’augmenter la matière organique des sols pour ainsi mieux gérer les épisodes de sécheresse.-L’implantation de colza associé permet de protéger le sol et nourrir la biodiversité notamment à travers les fleurs de la plante compagne et celles du colza. Cette pratique permet également de diminuer l’utilisation d’insecticide grâce à une perturbation de leur sens pour déterminer la nature de la parcelle. La volonté du chef d’exploitation est de diversifier sa rotation et de nourrir ses sols afin d’en préserver la fertilité.
Crédit photo : Coopérative EMC2

Le projet collectif AGROcarbone concerne 16 exploitations de grandes cultures ou polyculture-élevage suivies par la coopérative AGORA. Les exploitations sont situées dans l’Oise pour la majorité ou le nord du Val d’Oise. Les diagnostics carbone réalisés par la coopérative AGORA ont permis d’identifier les leviers pertinents pour améliorer le bilan carbone des exploitations. L’augmentation de la biomasse produite en interculture, courte ou longue, ainsi que l’augmentation de la matière organique restituée au sol, sous la forme d’amendement ou de restitution de paille, permettent d’augmenter le stockage de carbone dans les sols agricoles. Les exploitants ont également prévu de faire évoluer leurs assolements en intégrant des cultures moins consommatrices en intrants. Ceci permet de réduire une partie des émissions de gaz à effet de serre. Les indicateurs agro-environnementaux associés aux pratiques bas-carbone sont stables ou évoluent positivement avec la mise en œuvre des leviers. 2562 ha de grandes cultures sont concernés par le projet (2823 ha de SAU). L’objectif est d’accompagner la mise en place de pratiques bas carbone et la transition agroécologique des exploitations au cours des 5 ans du projet.
Crédit photo : Coopérative Agora

Le projet collectif est suivi par la coopérative CAVAC, basée à La Roche-sur-Yon. Fort de cet accompagnement ces exploitations ont décidé d’améliorer le bilan carbone de leurs exploitations en travaillant sur des leviers liant intérêts agronomiques et environnementaux. Ces leviers mettent en réflexion les pratiques de fertilisation azotée (choix des produits, doses) et l’assolement (choix des couverts et des cultures). L’impact en termes de bilan carbone est positif tant au niveau de la diminution des émissions de gaz à effet de serres, qu’au niveau de l’augmentation du stockage de carbone dans le sol. Le choix des leviers pour chacune des exploitations a été fait en tenant compte des spécificités de chacune d’entre elles afin d’assurer le bon équilibre entre rendements culturals et réductions des GES. Le choix de ces leviers impactent positivement de nombreux cobénéfices aussi bien au niveau du potentiel nourricier, de la qualité de l’eau, de l’air, du maintien de la biodiversité, diminution de la déforestation importée...
Crédit photo : Coopérative CAVAC

Le projet collectif est suivi par la coopérative CAVAC, basée à La Roche-sur-Yon. Fort de cet accompagnement ces exploitations ont décidé d’améliorer le bilan carbone de leurs exploitations en travaillant sur des leviers liant intérêts agronomiques et environnementaux. Ces leviers mettent en réflexion les pratiques de fertilisation azotée (choix des produits, doses) et l’assolement (choix des couverts et des cultures). L’impact en termes de bilan carbone est positif tant au niveau de la diminution des émissions de gaz à effet de serres, qu’au niveau de l’augmentation du stockage de carbone dans le sol. Le choix des leviers pour chacune des exploitations a été fait en tenant compte des spécificités de chacune d’entre elles afin d’assurer le bon équilibre entre rendements culturals et réductions des GES. Le choix de ces leviers impactent positivement de nombreux cobénéfices aussi bien au niveau du potentiel nourricier, de la qualité de l’eau, de l’air, du maintien de la biodiversité, diminution de la déforestation importée...
Crédit photo : Coopérative CAVAC