
🧩 Quentin est le gérant de l’EARL Ferme du Colimaçon, située à Oinville-sur-Montcient (78250) dans les Yvelines. Il exploite une ferme de grandes cultures en conduite conventionnelle, sans irrigation. En plus de cultiver son avoine, blé, colza, maïs orge et pois, il s'attèle également à son élevage d'escargots. Ses pratiques actuelles en terme de grandes cultures incluent déjà de la :réduction de travail du sol (labour avant cultures de printemps / TCS avant cultures d’hiver)restitution totale des résidus de cultureDans une volonté de réduire son impact carbone, Quentin souhaite faire évoluer ses pratiques vers une agriculture plus sobre en émissions, en valorisant les couverts végétaux diversifiés et une meilleure gestion des apports organiques.👍🏼Leviers qu'il va développer :🌱Couverts diversifiés avant cultures de printemps→ Implantation sur une surface plus grande (37 ha au total) d’un mélange phacélie / radis chinois / vesce / moutarde. Ce qui permettrait de produire plus de biomasse, fixation d’azote, couverture prolongée du sol.🍃Arrêt du compost de déchet vert→ Suppression d’une source émettrice de GES (300 t/an), meilleure cohérence carbone.🚜Optimisation de la fertilisation minérale→ Réduction des pertes via un fractionnement raisonné (1 solide + 2 liquides) et limitation de la volatilisation de l'azote grâce à l'utilisation d'une forme solide.🤝 Le projet s’inscrit dans une logique de transition vers des pratiques plus durables, sans rupture du système. Il répond à des enjeux environnementaux et sociétaux : meilleure santé des sols, réduction des émissions, diversification culturale.
Crédit photo : ReSoil

M. LE s’est engagé dans un projet agronomique pour la transition agroécologique de son exploitation. Il souhaite être accompagné par la coopérative pour ce projet et diminuer l’effort financier nécessaire grâce au financement complémentaire permis par les Crédits Carbone.Ses objectifs sont d’améliorer la vie biologique de ses sols, leur structure, et leur capacité à nourrir les cultures, qu’il considère dégradés suite à l’exportation répétées des pailles durant de nombreuses années.Pour mener à bien ce projet, M. L fait partie d’un groupe de progrès intitulé AgilEMC2 avec d’autres agriculteurs adhérents et s’est également engagé dans un programme de formation de 18 mois, intitulé Agrocursus, accompagné par sa coopérative EMC2. La surface du projet concerne l’ensemble de son exploitation Les principaux leviers envisagés visent à augmenter le stockage de carbone stable dans le sol grâce à l’amélioration de la biomasse des couverts d’intercultures, notammentPar l’optimisation de la composition des mélanges de variétés et d’espèces de couverts d’intercultures adaptées à ses sols et ses rotations,A l’adaptation des conduites culturales des couverts,À l’acquisition d’un semoir à dent pour semer en direct les couverts.Il a également acheté un semoir à engrais avec pesée embarquée permettant de moduler les apports au plus juste des besoins
Crédit photo : Coopérative EMC3

Madame J. possède une exploitation céréalière dans la petite région naturelle du Rupt de Mad jouxtant le lac de la Madine. Son exploitation comporte une SAU de 120 hectares de terres arables. Le but du projet de Madame J. est d’améliorer la fertilité et d’augmenter la matière organique de ses sols grâce à plusieurs leviers : -Tout d’abord la réduction de moitié de la quantité de compost qu’elle épandait auparavant sur son exploitation afin de diminuer les émissions dues au processus de compostage.-La réduction de la fertilisation azotée, afin de diminuer les émissions de protoxyde d’azote, permise par : les intercultures qui en apportent en se dégradant, grâce à la modulation intra parcellaire qui permet de mettre la bonne dose au bon endroit et ainsi d’en utiliser moins, en changeant de forme notamment en passant de la solution à l’ammonitrate sur une partie de son exploitation pour diminuer la volatilisation de la solution.-L’introduction de plantes compagnes dans le colza pour perturber les ravageurs et ainsi diminuer les IFT mais aussi la fertilisation grâce à l’azote qui est captée par la plante compagne.-Enfin par l’augmentation des surfaces semées, l’amélioration des techniques de semis et le changement pour des espèces plus adaptées dans les couverts d’intercultures afin de produire davantage de biomasse et ainsi de capter le maximum de carbone pour le stocker durablement dans le sol.L’objectif de l’exploitante à travers la démarche carbone est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en stockant du carbone et en augmentant sa matière organique pour améliorer la résilience de son exploitation.
Crédit photo : Raphaël Lecocq

L’exploitation de M. R est une exploitation de type polyculture élevage allaitant située dans la petite région naturelle de l’Argonne. Elle comporte une surface agricole utile de 485 hectares dont 291 hectares de grandes cultures. Le but de l’exploitant est d’engager la transition agroécologique de son exploitation en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre afin d’améliorer son impact environnemental grâce à l’utilisation de multiples leviers agronomiques, non encore mis en place sur son exploitation. Les principaux leviers agronomiques mis en œuvre sur son exploitation visent essentiellement à stocker du carbone stable dans les sols :-Par l’augmentation de la production de biomasse des couverts permis par l’optimisation de la composition des mélanges de variétés et d’espèces de couverts d’intercultures adaptées à ses sols et ses rotations ainsi que l’adaptation de leurs conduites culturales. Ces derniers ont pour vocation de protéger et nourrir les sols ainsi que de capter de l’azote.-L’implantation de luzerne permet de couvrir et structurer le sol, de participer aux désherbages des parcelles par les fauches successives et ainsi que de baisser l’IFT, elle assure au troupeau une autonomie protéïque mais aussi une réduction de la dépendance de l’exploitation à l’azote minéral.-L’apport de fumier en plus sur les parcelles en terre labourable permet d’être moins dépendant de l’azote minéral et d’augmenter la matière organique des sols pour ainsi mieux gérer les épisodes de sécheresse.-L’implantation de colza associé permet de protéger le sol et nourrir la biodiversité notamment à travers les fleurs de la plante compagne et celles du colza. Cette pratique permet également de diminuer l’utilisation d’insecticide grâce à une perturbation de leur sens pour déterminer la nature de la parcelle. La volonté du chef d’exploitation est de diversifier sa rotation et de nourrir ses sols afin d’en préserver la fertilité.
Crédit photo : Coopérative EMC2

La SCEA de Mouilly est une exploitation de polyculture élevage, qui exploite une surface de 306 ha dont 28 de prairies permanentes et 278 ha de cultures. L’exploitation possède également un atelier bovin viande.Le gérant de la SCEA s’est engagé dans la démarche label bas carbone afin de financer des leviers qu’il pense vertueux pour son exploitation. Ces leviers sont donc : Mise en place de couverts d’intercultures sur une surface de 105ha avec un objectif de production de 2TMS/ha. Ce levier permettra à l’agriculteur d’enrichir ses sols en MO ainsi que de recycler les éléments minéraux. Intégration d’une plus grande surface de luzerne. Cela permettra à l’agriculteur de produire un fourrage de haute qualité pour son cheptel ainsi que de diminuer la quantité d’engrais achetée sur l’exploitation.
Crédit photo : Raphaël Lecocq

L’EARL de bellefontaine est une exploitation céréalière exploitant 235 ha a Rouvrois-sur-Othain.L’exploitation est actuellement en transition vers une gestion plus durable de ses sols et de leurs fertilités : l’agriculture de conservation des sols.C’est pour cela que l’agriculteur est rentré dans un projet label bas carbone, afin de valoriser ses changements de pratique en les finançant.Les leviers mis en place sur l’exploitation sont :Mise en place de couverts d’intercultures sur une surface de 72 ha afin de produire une biomasse restituée au sol ainsi que de structurer le sol pour y implanter la culture suivante sans travail du solAssociation du colza avec légumineuse gélive, cela permettra de fournir au sol une biomasse durant l’hiver
Crédit photo : Coopérative EMC4

M. D exploite une ferme céréalière d’une surface de 181 hectares dans la plaine de la Woëvre caractérisée par des sols argileux. Le but de son projet est de rendre ses sols vivants, d’augmenter leur fertilité et de limiter le réchauffement climatique à son niveau. Les différents leviers mis en place par l’agriculteur pour y parvenir sont les suivants : -L’introduction de couvert court et long produisant une forte biomasse et permettant par la restitution au sol de celui-ci, le captage et stockage de carbone ainsi que l’apport au sol de matière organique. -La diminution de moitié de la quantité de compost épandu sur l’exploitation afin de diminuer les émissions liées à celui-ci. -La restitution au sol des pailles des cultures de l’exploitation afin d’apporter de la matière organique et ainsi nourrir et augmenter la réserve utile du sol pour être plus résilient pendant les périodes de sécheresse -Enfin, la modification de sa rotation avec l’introduction de tournesol qui est une plante plus résistante en période de sécheresse et qui permet de restituer ses résidus de culture au sol, enfin cette plante ne possède pas de forts besoins en azote, la dose qui lui est apportée est donc revu à la baisse et permet de diminuer les émissions liées à la fertilisation L’exploitant est sensible à l’impact de ses pratiques sur l’environnement et souhaite par son engagement dans la démarche carbone stimuler l’activité biologique de ses sols en leur apportant des matières organiques à dégrader.
Crédit photo : Raphaël Lecocq