Essey Et Maizerais (Meurthe-et-Moselle) - Grandes Cultures

Mandataire

Carbon and Co

Certification

Logo Label Bas Carbone
Image projet
Disponible
Essey Et Maizerais (Meurthe-et-Moselle) - Grandes Cultures
Réductions d'émissions générées : 1 147 téq CO2
RégionGrand Est
Co-bénéficesBiodiversité, Qualité de l'air, Qualité de l'eau, Diminution ressources peu renouvelables, Potentiel nourricier, Protéines végétales
MandataireCarbon and Co
Date de fin du projet
Février 2028

Madame J. possède une exploitation céréalière dans la petite région naturelle du Rupt de Mad jouxtant le lac de la Madine. Son exploitation comporte une SAU de 120 hectares de terres arables. Le but du projet de Madame J. est d’améliorer la fertilité et d’augmenter la matière organique de ses sols grâce à plusieurs leviers : -Tout d’abord la réduction de moitié de la quantité de compost qu’elle épandait auparavant sur son exploitation afin de diminuer les émissions dues au processus de compostage.-La réduction de la fertilisation azotée, afin de diminuer les émissions de protoxyde d’azote, permise par : les intercultures qui en apportent en se dégradant, grâce à la modulation intra parcellaire qui permet de mettre la bonne dose au bon endroit et ainsi d’en utiliser moins, en changeant de forme notamment en passant de la solution à l’ammonitrate sur une partie de son exploitation pour diminuer la volatilisation de la solution.-L’introduction de plantes compagnes dans le colza pour perturber les ravageurs et ainsi diminuer les IFT mais aussi la fertilisation grâce à l’azote qui est captée par la plante compagne.-Enfin par l’augmentation des surfaces semées, l’amélioration des techniques de semis et le changement pour des espèces plus adaptées dans les couverts d’intercultures afin de produire davantage de biomasse et ainsi de capter le maximum de carbone pour le stocker durablement dans le sol.L’objectif de l’exploitante à travers la démarche carbone est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en stockant du carbone et en augmentant sa matière organique pour améliorer la résilience de son exploitation.

Crédit photo : Raphaël Lecocq

Description du projet

Le projet porte sur


  • une réduction de la dose d'engrais pour limiter la quantité de GES émis
  • une réduction de l'apport d'engrais par l'introduction de légumineuses
  • une augmentation de la biomasse restituée par les couverts végétaux pour améliorer le stockage du carbone dans les sols

Pour aller plus loin : les leviers


  • Ajustement du calcul de doses prévisionnelles grâce à une meilleure prise en compte des apports et des objectifs de rendement : La production des fertilisants dégagent des GES et il peut y avoir émission de GES lors de l'application. Diminuer leur utilisation agit directement sur la réduction des émissions de GES.
  • Introduction des légumineuses fixatrices d'azote dans la rotation ou des cultures/variétés à plus faible besoin en azote : L'apport d'azote par l'introduction de légumineuses permet de réduire l'utilisation d'engrais. La production de ces engrais est émettrice de GES, et leur application peut conduire à une volatilisation de GES.
  • Augmentation de la quantitée de biomasse restituée par les couverts végétaux : Les couverts végétaux fixent le carbone de l'air et le restituent dans le sol.

Identifiant projet 13660817

Les photographies d'illustration des projets sont des images purement illustratives.

Présentation du projet

Madame J. possède une exploitation céréalière dans la petite région naturelle du Rupt de Mad jouxtant le lac de la Madine. Son exploitation comporte une SAU de 120 hectares de terres arables. Le but du projet de Madame J. est d’améliorer la fertilité et d’augmenter la matière organique de ses sols grâce à plusieurs leviers : -Tout d’abord la réduction de moitié de la quantité de compost qu’elle épandait auparavant sur son exploitation afin de diminuer les émissions dues au processus de compostage.-La réduction de la fertilisation azotée, afin de diminuer les émissions de protoxyde d’azote, permise par : les intercultures qui en apportent en se dégradant, grâce à la modulation intra parcellaire qui permet de mettre la bonne dose au bon endroit et ainsi d’en utiliser moins, en changeant de forme notamment en passant de la solution à l’ammonitrate sur une partie de son exploitation pour diminuer la volatilisation de la solution.-L’introduction de plantes compagnes dans le colza pour perturber les ravageurs et ainsi diminuer les IFT mais aussi la fertilisation grâce à l’azote qui est captée par la plante compagne.-Enfin par l’augmentation des surfaces semées, l’amélioration des techniques de semis et le changement pour des espèces plus adaptées dans les couverts d’intercultures afin de produire davantage de biomasse et ainsi de capter le maximum de carbone pour le stocker durablement dans le sol.L’objectif de l’exploitante à travers la démarche carbone est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en stockant du carbone et en augmentant sa matière organique pour améliorer la résilience de son exploitation. Le partenaire de terrain pour le suivi de la mise en œuvre du projet est : EMC2.

Méthode utilisée

La méthode Label Bas Carbone utilisée pour ce projet est la méthode Grandes Cultures.

La méthode Grandes Cultures valorise les réductions d'émissions issues de modifications de pratiques agricoles dans les ateliers de grandes cultures.

Télécharger la méthode Grandes Cultures

Co-bénéfices

Biodiversité


Augmentation de la contribution à la biodiversité : une augmentation de la proportion d'éléments comme les prairies et la diversité des cultures contribue à la biodiversité

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Qualité de l'air


Réductions des émissions d'ammoniac : une réduction des pertes d'azote apportées vers l'air contribue à limiter la pollution atmosphérique de l'exploitation

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Qualité de l'eau


Réduction de l'excédent du bilan azoté : une réduction des pertes d'azote apportées vers l'eau favorise une meilleure qualité de l'eau

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Diminution ressources peu renouvelables


Diminution sur les ressources peu renouvelables et phosphore : une réduction permet de limiter l'impact sur des ressources peu renouvelables ou limitées

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Potentiel nourricier


Augmentation du potentiel nourricier : le projet permet d'augmenter le nombre de personnes potentiellement nourries par l'exploitation

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Protéines végétales


Augmentation de la production de protéines végétales : cette production viendra, pour partie, se subsister à l'importation de protéines végétales pour les animaux

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Étapes du projet

Septembre 2022
Février 2023
Février 2024
Février 2025
Février 2026
Août 2027 - Février 2028
(prévisionnels)

Début du projet

Suivi annuel

Suivi annuel

Suivi annuel

Suivi annuel

Audit final - Certification des crédits carbone

Porteur de projet / mandataire

Le mandataire du projet est Carbon and Co.

CarbonAndCo est une filiale du groupe InVivo Bioline assurant … crédibilité et solidité financière du mandataire sur un marché du carbone volontaire en pleine construction. La raison dêtre de CarbonAndCo:
- Mutualiser des projets Carbone des agriculteurs permettant d’agréger et de tracer pour ses clients – les financeurs de projet – les crédits carbone reconnus par les cadres de certification types LBC
- Garantir la juste rémunération du crédit carbone agricole au regard des coûts réels et des spécificités du projet de transition : localisation, choix des leviers évolution et impacts des co-bénéfices (biodiversité, qualité de l’eau et des sols…)

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