
La SCEA de Mouilly est une exploitation de polyculture élevage, qui exploite une surface de 306 ha dont 28 de prairies permanentes et 278 ha de cultures. L’exploitation possède également un atelier bovin viande.Le gérant de la SCEA s’est engagé dans la démarche label bas carbone afin de financer des leviers qu’il pense vertueux pour son exploitation. Ces leviers sont donc : Mise en place de couverts d’intercultures sur une surface de 105ha avec un objectif de production de 2TMS/ha. Ce levier permettra à l’agriculteur d’enrichir ses sols en MO ainsi que de recycler les éléments minéraux. Intégration d’une plus grande surface de luzerne. Cela permettra à l’agriculteur de produire un fourrage de haute qualité pour son cheptel ainsi que de diminuer la quantité d’engrais achetée sur l’exploitation.
Crédit photo : Raphaël Lecocq

Le projet collectif AGROcarbone concerne 16 exploitations de grandes cultures ou polyculture-élevage suivies par la coopérative AGORA. Les exploitations sont situées dans l’Oise pour la majorité ou le nord du Val d’Oise. Les diagnostics carbone réalisés par la coopérative AGORA ont permis d’identifier les leviers pertinents pour améliorer le bilan carbone des exploitations. L’augmentation de la biomasse produite en interculture, courte ou longue, ainsi que l’augmentation de la matière organique restituée au sol, sous la forme d’amendement ou de restitution de paille, permettent d’augmenter le stockage de carbone dans les sols agricoles. Les exploitants ont également prévu de faire évoluer leurs assolements en intégrant des cultures moins consommatrices en intrants. Ceci permet de réduire une partie des émissions de gaz à effet de serre. Les indicateurs agro-environnementaux associés aux pratiques bas-carbone sont stables ou évoluent positivement avec la mise en œuvre des leviers. 2562 ha de grandes cultures sont concernés par le projet (2823 ha de SAU). L’objectif est d’accompagner la mise en place de pratiques bas carbone et la transition agroécologique des exploitations au cours des 5 ans du projet.
Crédit photo : Coopérative Agora

L’EARL de bellefontaine est une exploitation céréalière exploitant 235 ha a Rouvrois-sur-Othain.L’exploitation est actuellement en transition vers une gestion plus durable de ses sols et de leurs fertilités : l’agriculture de conservation des sols.C’est pour cela que l’agriculteur est rentré dans un projet label bas carbone, afin de valoriser ses changements de pratique en les finançant.Les leviers mis en place sur l’exploitation sont :Mise en place de couverts d’intercultures sur une surface de 72 ha afin de produire une biomasse restituée au sol ainsi que de structurer le sol pour y implanter la culture suivante sans travail du solAssociation du colza avec légumineuse gélive, cela permettra de fournir au sol une biomasse durant l’hiver
Crédit photo : Coopérative EMC4

M. D exploite une ferme céréalière d’une surface de 181 hectares dans la plaine de la Woëvre caractérisée par des sols argileux. Le but de son projet est de rendre ses sols vivants, d’augmenter leur fertilité et de limiter le réchauffement climatique à son niveau. Les différents leviers mis en place par l’agriculteur pour y parvenir sont les suivants : -L’introduction de couvert court et long produisant une forte biomasse et permettant par la restitution au sol de celui-ci, le captage et stockage de carbone ainsi que l’apport au sol de matière organique. -La diminution de moitié de la quantité de compost épandu sur l’exploitation afin de diminuer les émissions liées à celui-ci. -La restitution au sol des pailles des cultures de l’exploitation afin d’apporter de la matière organique et ainsi nourrir et augmenter la réserve utile du sol pour être plus résilient pendant les périodes de sécheresse -Enfin, la modification de sa rotation avec l’introduction de tournesol qui est une plante plus résistante en période de sécheresse et qui permet de restituer ses résidus de culture au sol, enfin cette plante ne possède pas de forts besoins en azote, la dose qui lui est apportée est donc revu à la baisse et permet de diminuer les émissions liées à la fertilisation L’exploitant est sensible à l’impact de ses pratiques sur l’environnement et souhaite par son engagement dans la démarche carbone stimuler l’activité biologique de ses sols en leur apportant des matières organiques à dégrader.
Crédit photo : Raphaël Lecocq





