une meilleure consommation d'engrais pour limiter la pollution par l'azote
une évolution dans la gestion des surfaces cultivées pour augmenter le stockage du carbone dans les sols
une amélioration de la conduite du troupeau afin de réduire la quantité de GES émis
une alimentation du troupeau plus respectueuse de l'environnement
une gestion des déjections repensée pour être bénéfique à l'exploitation et réduire les émissions ou les risques de pollution associés
Pour aller plus loin : les leviers
Optimiser les rotations culturales : La rotation de cultures avec des légumineuses permet de stocker naturellement l’azote présent dans l’air et de réduire l'apport en fertilisants.
Implanter des cultures intermédiaires : Les cultures intermédiaires permettent d'éviter de laisser un sol nu. Cela permet de mieux retenir les éléments apportés et donc de limiter la pollution du milieu. Le stockage du carbone dans le sol est également augmenté.
Optimiser la fertilisation pour réduire l'usage des engrais minéraux N,P,K : Les fertilisants contiennent de fortes concentrations de gaz (azote, phosphore et potassium notamment) pouvant polluer le milieu lorsqu'ils sont apportés en excès.
Implanter des légumineuses en mélange ou en culture pure : La culture de légumineuses permet de stocker naturellement l’azote présent dans l’air et de réduire l'apport en fertilisants nécessaire.
Améliorer la conduite sanitaire : L'amélioration de la conduite sanitaire de l'exploitation permet l’amélioration de la production, rendant alors possible la réduction du nombre de vaches de l'exploitation et donc la quantité de GES émis.
Améliorer la performance génétique : L'amélioration de la performance génétique permet l'amélioration de la production. Or, l'amélioration de la production permet de réduire le nombre de vaches nécessaire pour produire une même quantité de lait ou de viande et donc de réduire la quantité de GES émis.
Optimiser la consommation de concentrés : Apporté en excès, les concentrés ne sont pas digérés par les animaux et se retrouvent en grande quantité dans leurs déjections, entrainant ainsi une pollution du milieu.
Augmenter l'autonomie protéique : Les élevages autonomes en protéine n'ont pas besoin d'en acheter pour l'alimentation de leurs animaux. Cela permet donc de réduire les émissions liées au transport de ces aliments.
Augmenter la durée de pâturage : Au pâturage, les déjections des animaux fertilisent directement le sol. Les pertes d'azote dans l'air sont donc réduites.
Identifiant projet A3_20_013
Les photographies d'illustration des projets sont des images purement illustratives.
Présentation du projet
L'exploitation s'étend sur une surface de 179 hectares. Située à Domps dans le département de la Haute-Vienne. L'exploitation exerce une activité de Bovin Viande et Cultures de Vente.
Le partenaire de terrain pour le suivi de la mise en œuvre du projet est : Chambre d'Agriculture de la Haute-Vienne.
Méthode utilisée
La méthode Label Bas Carbone utilisée pour ce projet est la méthode Carbon Agri.
La méthode Carbon Agri cible les pratiques permettant l'atténuation des émissions de GES et l'augmentation du stockage du carbone dans les sols et la biomasse dans des exploitations agricoles.
Augmentation de la production d'énergie renouvelable : la production d'énergie verte sur l'exploitation aide à limiter le recours aux énergies fossiles
Initiative pionnière créée en 2019, France Carbon Agri, leader de la labellisation de projets Label Bas Carbone agricoles, accompagne plus de 3 000 agriculteurs dans leur transition bas-carbone. Elle coopère avec une soixantaine de développeurs de projets locaux sur l'ensemble du territoire français.
France Carbon Agri a pour mission : • de coordonner la gestion des projets les agriculteurs et leurs conseillers techniques locaux dans la labellisation et la bonne conduite des projets agricoles de transition bas-carbone. • d'accompagner les entreprises et organisation souhaitant contribuer au développement de projets agricoles bas carbone dans les territoires.